Alpine A110

Ce qui est drole avec l’automobile ce qu’il s’agit de l’un des domaines les plus régit par des données alors que le but fondamentale d’un véhicule ne croise pas une donnée et n’en est pas une. Conduire, voila cela qui importe. On vous assome de nombres, de minutes, de secondes, de couple, d’unités, Newton mètres, chevaux et même kilowatts heures depuis peu. Alors que ce qui importe réellement est ce qu’il se passe derrière le volant. L’intéraction avec la machine, par vos pieds, vos mains, la voiture suivant votre regard. Et ça malheureusement, c’est indescriptible.  

Chez Alpine, on l’a bien compris. Le développement de la seconde génération d’A110 (la première étant celle des années 60) ne fut en aucun cas la poursuite d’un temps, d’une donnée ou d’une unité, mais celle d’une sensation. 

Essayer de fermer les yeux 

Je dois dire que la nuit précédente fut compliquée mais devant les personnes du parc presse de Renault je dois rester stoïque. Dans le parking sombre du groupe français niché au sein de Boulogne-Billancourt l’A110 est là, dans sa robe Bleu Héritage, une couleur dont seulement 110 exemplaires seront produits. L’intérieur de cette version 252 chevaux est optionné avec les excellents sièges bacquets, confortables mais au maintien irréprochable. Belle surprise de voir que cette version est la MY 2022 (MY = Model Year soit Année Modèle) avec notamment une interface retravaillée et l’apparition (alléluhia) d’Apple CarPlay. Même si l’Alpine est surement la voiture la moins à même de posséder ce genre de gadgets, leurs présences est plus que la bienvenue. Outre cela, on retrouve un intérieur bien fait avec des materiaux bien choisis et un combiné d’instrument avec un écran correct mais quelque peu lent.

L’exterieur quant à lui signe un sans faute. La voiture est simple et dénuée d’éléments aérodynamiques qui viendraient intérferer avec ces courbes. Elle reprend le design de l’A110 1ere génération en le remettant au gout du jour, avec consubstantiellement des dimensions plus importantes. Les signature lumineuse est unique et on ne croise peu (ou même pas) de voitures avec 4 feux à l’avant dans le flot de la circulation. Si, il y a bien le Nissan Juke, mais si vous confondez une A110 avec un Nissan Juke, une consultation chez votre ophtalmologue s’impose. On retrouve les coffres avant et arrière (totalisant 196 litres de capacité) qui peuvent faire office de four tellement ils sont chaud pendant l’utilisation. Très agréable en hiver pour chauffer votre manteau. Si au-dessus j’ai dit que l’Alpine avait grossit depuis la première génération des 1960, elle reste très compacte comparé aux voitures actuelles. Avec 4,18 mètres en longueur et 1,79 en largeur, on revient à des dimensions utilisables en ville, mais surtout permettant même de jouer sur une voie de circulation sur la route.

Là où elle prospère 

Mais le design ou l’intérieur sont encore ici superflue, car la où l’Alpine A110 réveille les sens c’est sur la route, et sur toutes les routes. Car c’est l’une des caractéristiques des grandes voitures, elles sont spéciales à n’importe quelle vitesse et c’est le cas avec l’Alpine. Du poids des commandes qui interagissent avec le conducteur, au chassis en passant par une direction pleine d’information l’A110 se vit. Un simple changement de file et l’Alpine est pleine de sens et de feeling. Ce que je remarque dès les premiers tours de roues c’est le confort. J’avais pour le moment conduit seulement une A110 S, avec les suspensions plus dures, et cette version normale est d’abord impressionante par son confort notamment par des suspensons merveilleusements bien gérées, tant à la compression qu’à la détente. Sur autoroute, le poids en-dessous de la tonne cent résulte en plusieurs points. Le premier, lorsque le vent souffle, on peut sentir l’Alpine devier un peu de sa trajectoire, c’est en aucun cas un mauvais point critique mais cela montre jusqu’ou les ingénieurs Alpine sont allés pour gagner du poids. Deuxième point concerne la consommation, très corréler avec le poids, mais le 4 cylidnres se révèle être efficient et on peut passer la barre des 600 kilomètres d’autonomie avec un plein. Quelque chose dont souffre les voitures de sport actuelles.

Mais une fois de plus, même si l’Alpine est aussi à l’aise en ville que sur autoroute elle se révèle vraiment sur petite route. Mais avant de parler de son comportement, je me dois d’entrer dans un peu moins grand public (et aussi, peut-être) plus ennuyant. Ej passe normalement les modes de conduite à la volée car nos voitures contemporaines ont en souvent 6 ou 7 avec des différences parfois peu significative. Ici les trois modes de conduite sont bien distinct et permette trois style de conduite différent. Le mode normale est développé pour une conduite souple, pour cela le mode évite toute déribe et le but lors de la mise des gazs est la tenue de la voiture dans sa ligne tout en conservant un comportement sain. De surcroît, la cartographie pour la pédale est très progressive et la direction légère. En mode sport, la configuration de l’ESP est la même qu’en mode confort mais rajoute du poids dans la direction avec une sonorité plus présente et une cartographie pédale plus agressive. Le mode Track quant à lui conserve la configuration du mode sport mais joue sur l’ESP. A basse et moyenne vitesse l’A110 autorise un angle de dérive important, puis passé une certaine vitesse, la voiture conserve son angle afin de rester sur cette même courbe de dérive. Alors pour profiter pleinement du châssis de l’Alpine il faut passer en mode Track et déconnecter l’ESP, désormais, plus aucune aide à la conduite et c’est ce mode qui permet réellement de faire exprimer toute les qualités de l’Alpine. 

Mais revenons sur la route et plus précisément sur des routes sinueuses. Ici l’A110 est chez elle, elle prend un roulis permettant une bonne motricité en sortie de courbe et rendant la voiture très progressive. La masse contenue la délaise de toute inertie et l’Alpine semble voler au-dessus de l’asphalte. Même dans les virages les plus éxigeants la nouvelle berlinette suit les yeux de la personne derrière son volant et chaque input résulte en un mouvement sain et progressif de la voiture. Dans la premier paragraphe je vous parlais de la chasse au temps, à la vitesse de point ou à l’accélération, une autre preuve que la marque française a prit cela à contresens, le 0 à 100 s’effectue en 4,4 secondes mais il aurait pu être abaissé si les ingénieurs avaient rallongés le premier et second rapport permettant d’atteindre 100km/h avec un seul changement de vitesse. Ici, c’est la conduite qui prime, et Renault a préféré garder des rapports courts quite à passer la troisième juste avant la marque des 100km/h et donc avoir un temps un peu en-dessous de la concurrence. Cela représente d’après mois une preuve de maturité et de confiance dans la produit. En comparaison direct avec l’Alpine A110S, essayé en 2020, la version normale prend plus de roulis, est plus confortable et un peu moins rigoureuse lors d’une conduite soutenue, pour autant, la ou la version S pourrait se comparer plus facilement à d’autre véhicule aujourd’hui, ce qu’incarne la version normale est unique sur le marché, la rendant tout aussi désirable que sa soeur la version S. 

Proposer une voiture si légère en 2022 est un tour de force, mais un contrainte technique vient de suite à l’esprit, si la légèreté est cruciale alors pourquoi ne pas savoir installé une boite manuelle ? La réponse des ingénieurs tient déjà d’un côté financier (ce qui fut un point très compliqué du développement de cette A110) et développer 2 version de boite de vitesse pour une seule voiture est très onéreux. Renault devait donc se résigner en se disant qu’une boite auto (excellente au passage) serait l’option la plus demandée par les clients. Mais les ingénieurs mettent aussi en avant que lorsque l’on prend en compte la troisième pédale, le système mécanique plus les renforcements, la DCT était plus légère. La boite auto fait pourtant très bien son travail sur a route, malgrès des palettes fixe sur la colonne de direction et au toucher très plastique est une amélioration considérable en comparaison avec celle de Mégane RS phase 1. 

Ne vous trompez pas, l’Alpine A110 danse réellement sur la route comme aucune voiture aujourd’hui même si sa puissance (252 chevaux) peut paraitre faible elle est parfaite pour vraiment exploiter le potentielle de la voiture sur petites routes ou les 320 Nm avec a boite aux rapports très courts vous mettrons le sourire aux lèvres pendant des heures. 

Note, mentions et conclusion :

Score : 76/100

Extérieur – 16/20

Intérieur – 13,5/20

Moteur – 15/20

Dynamisme & Sensations – 17,5/20

Confort & Praticité – 14/20

L’Alpine A110 est une vraie icône et un repère pour l’automobile d’aujourd’hui. Elle touche du doigt la perfection en terme de comportement et d’interaction avec le conducteur. Mais il faut se dépêcher car c’est bientôt la fin des voitures comme celle-ci, des voitures où la personne derrière le volant est le héro. 

Merci à Alpine France et en particulier à Alizée et Johanna.

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