Première rencontre : Ferrari SF90 Stradale

Première rencontre : Ferrari SF90 Stradale 

La présentation d’une nouvelle Ferrari est toujours un événement, mais il s’agit cette fois, de l’une des plus importantes depuis plusieurs années. La dénommée SF90 Stradale (SF90 pour les 90 ans de la Scuderia Ferrari, et Stradale pour « routifié ») est censée incarner la vision de Ferrari pour le futur. Alors la SF90 se dote de la motorisation de la 488 GTB (le V8 Bi-Turbo) légèrement revu mais en y greffant un système hybride inédit pour la production de Maranello. Le résultat en numéraire est impressionnant, 1000 chevaux (986 en réalité) (!!!), un 0 à 100 expédié en 2,5 secondes, une vitesse maximale perchée à 340 kilomètres heure, 4 roues motrices, 4 roues directrices… Impressionnant ! 

Depuis sa présentation à Maranello pour certain clients triés sur le volet et proches de la marque, la SF90 n’avait toujours pas vu la lumière du jour, par conséquent, très peu de journaliste français ont eut la chance de voir la nouvelle création du cheval cabré. 

Le groupe automobile HR Owen, très connu à Londres pour être le concessionnaire de Bentley, Rolls-Royce, Lamborghini… ouvrait son second showroom dédié à Ferrari en plein Berkeley Square dans la capitale anglaise. Et HR Owen a réussi un tour de force, en y exposant, en exclusivité mondiale, la toute nouvelle SF90 Stradale. Ceci tombait parfaitement pour moi, étant aussi à Londres cette semaine je n’ai pas hésité un instant à pousser la porte vitrée du showroom afin de prendre connaissance avec cette nouvelle œuvre signé Ferrari. 

Nez à nez 

Présentée dans la livrée Rosso Corsa (Rouge Course) la SF90 Stradale ne laisse pas indifférent et ne ressemble à aucune autre création de la marque italienne. Et l’ensemble est impressionnant, agressive sous certains angles, élégante sous d’autres, la SF90 attire l’œil et présente un nombre de détails stupéfiant sans donner l’impression d’être surchargée pour autant. Un tour de force du centre de design Ferrari ! 

Les optiques adoptent une technologie non seulement totalement LED mais aussi Matrix, permettant un éclairage en plein phare sans éblouir les autres usagers grâce à un faisceau LED se modifiant en fonction des personnes qui partagent avec vous la route. 

Les 3 rangés de LED, formant la jonction entre l’optique et la prise d’air, rappelle le lien de parenté avec la 812 Superfast. 

Une autre prise d’air, positionnée en bas du bouclier avant permet d’écouler l’air sur le  nez en plaquant l’avant de la SF90 au sol. 

La poupe présente de nombreux appendices aérodynamique et est soulignée par la signature lumineuse de Ferrari avec les 4 optiques de stop mais cette fois-ci plats sur les parties hautes et basses des feux. 

Les sorties d’échappement sont remontées afin de laisser plus de place au diffuseur. 

Le cheval cabré prend place de la même manière que la 488 Pista, c’est à dire, béant sur sa partie supérieure. La partie ouverte entre les deux optiques de stop fonctionne comme un DRS de Formule 1, fermée pour plus d’appuis aérodynamique, ouverte pour une meilleure vitesse de pointe. Du plus bel effet. 

Le double niveau entre la capot moteur et l’ouverture de l’habitacle rend la poupe dynamique et inédite. 

On remarquera le deux trappes situées sur les deux cotés du moteur, une pour l’essence, l’autre pour la recharge de la batterie, qui vous permettra de vous stationner sur les places Autolib’. 

Habitacle 

L’habitacle subit une révolution. 

Seulement une dizaine de boutons physiques ont résisté au changement. Les 3 du sélecteur de la boite F1, le bouton des warnings, qui est obligatoire  et qui, pour des mesures de sécurité, doit être physique, les deux pour les clignotant droite/gauche et celui des essuie-glaces. Le reste fait la part belle à des boutons virtuels très bien intégrés sur la console centrale, le volant et même sur le ciel de pavillon. Autant de bouton « virtuels » dans une voiture est, pour moi, une première mondiale. 

Le très bon choix de Ferrari est d’avoir laissé les boutons à leurs places respectives sans les mettres dans différents menus du système multimédia. Cela rend la SF90 futuriste sans être dépaysante. Étant en version de démonstration le grand écran n’affichait que le logo du modèle, mais la résolution et les graphismes de ce dernier pourra combler les attentes des geeks les plus téméraires. Si vous pensez que Ferrari n’est pas allé assez loin dans le changement, sachez que la poignée de porte pour s’extraire de la voiture à disparue, remplacée par un élégant bouton. Magnifique. 

Mais le plus étonnant restera la vu du rétro intérieur… Parfois une image vaut mieux que mille mots 

On voit en effet à travers la petite ouverture de l’habitacle, mais aussi par le compartiment moteur grâce au double niveau dont je parlais au-dessus. Fantastique. 

Conclusion :

On dit que c’est la première impression qui forge une opinion, et visiblement, avec la SF90 Stradale cette dernière est bonne, très bonne même. Après quelques années en retard, sans grosse évolution majeure ; La SF90 ne remet pas Maranello au niveau avec les autres constructeurs, mais les dépasses, les laissant loin dans le rétro sur la voie de droite. En attendant les premiers essais routiers, les concurrents n’ont plus qu’une chose à faire : réagir. 

Merci à HR Owen Ferrari London pour leur hospitalité et leur accueil !

https://www.hrowen.co.uk/ferrari/locations/6238/hr-owen-mayfair/

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